Le Concert de Lily Rose

Le Samedi 14 Août 2021 :

Hommage

Hommage

Hommage

Un phare s’est éteint qui éclairait nos nuits. Les marins sont livrés à eux-mêmes, à leurs sens en éveil. Une poétesse s’est absentée du monde. Elle sourit derrière mon épaule de la formule que je lui emprunte.

Le 14 Août, Brigitte Maillard* franchit le seuil du grand silence.

L’épopée s’annonça au tournant de ce siècle par les clameurs de la camarde cognant aux persiennes d’une chambre d’hôpital, enfonçant la digue des conventions. Le flot d’une poésie d’outre-terre déferla sur les domaines d’un corps meurtri par la maladie, le féconda. Une double greffe de sang de cordon sonna matines d’une renaissance. Une poétesse venait de voir le jour, en enfer.

« À l’éveil du jour »**, recueil fondateur, relate la métamorphose. D’autres recueils scandèrent les étapes d’un pèlerinage vers l’Être, plusieurs furent primés.

L’enfance du siècle vit le poète tanguer entre les rives de l’enracinement sur la terre et de l’itinérance de sa célébration, entre « Je suis personne » d’Emily Dickinson et « Je suis multitude » de Walt Whitman. Par sa cohérence sans forme, son incandescence, sa mystique, l’œuvre léguée est singulière autant qu’intemporelle.

Brigitte publia « Le mystère des choses inexplicables »***, quelques semaines avant sa disparition, il en émane comme une fragrance testamentaire****.

*Brigitte Maillard était membre d’Écritures et Spiritualités depuis ???? Informations complémentaires sur l’onglet du site « Nos auteurs » et sur Wikipédia.

**Éd. Monde en poésie, 2015

***Éd. Monde en poésie, 2021

 

****Nous poursuivrons cet hommage en diffusant les dix podcasts de cet ultime recueil sur l'onglet Poésie Voix en haut de page. Les droits d’auteur et tout ce qui en découle restent la propriété de l’auteure, de sa maison d’édition et de ses ayants droits.

Incertitude (vidéo ci-dessous) :
Auteur interprète Brigitte Maillard . Compositeur Jérôme Madesclaire Piano Léo Nissim


Le Mardi 31 Mars 2020 :

GRAND PRIX D’ACADÉMIE 2020, PRIX PIERRE-GEORGES-LATÉCOÈRE

GRAND PRIX D’ACADÉMIE 2020, PRIX PIERRE-GEORGES-LATÉCOÈRE

ÉCLAIRCIES EN HAUTE MER – LETTRES D’ESCALE
GRAND PRIX D’ACADÉMIE 2020, PRIX PIERRE-GEORGES-LATÉCOÈRE

Nous recevons confirmation d’une nouvelle inattendue.
(Ci-joint en pdf: "Le programme")
Au-delà de la joie enfantine qu’elle procure nous mesurons surtout
l’immense responsabilité qui nous incombe.

Il s’agit d’être les mots insufflés par la Muse. Nous tenterons d’honorer sa confiance.

Notre reconnaissance va aux illustres membres de l’Académie et en particulier à

Madame Sylvie de Turckheim-Pey.

Merci également à Christian Bobin qui m'indiqua les chemins de l’encre,
à Christophe André pour son ambassade en 4ème de couverture, aux illustratrices,
Susanne C. Williamson, feu mon épouse, Valérie Perreau et Caroline Despres,
aux correspondants qui ont inspiré les Lettres,
à Lise et Brigitte Maillard pour leur fidèle compagnie de plume,
aux lecteurs qui ont soutenu cette aventure au fil des éditions successives initées en 2007,
aux éditeurs qui nous accordèrent leur confiance, Olivier Gillissen, Chantal Chaussignand et Olivier Petot.

Marc Bouriche


Le Dimanche 29 Mars 2020 :

L'art de la lecture à haute voix

L'art de la lecture à haute voix

«Moi? Lire en public? Jamais!… J’ai trop la trouille!»

Alors cet atelier est fait pour vous.

« Je vous invite à venir explorer tous les moyens que vous offre votre corps pour apprivoiser votre peur, projeter la voix, articuler les mots et goûter le plaisir d’enfin partager à haute voix ».

Blandine Clémot

(Ouverts aux membres et non-membres)

L’art de la lecture à haute voix

Blandine Clémot est comédienne professionnelle et psychomotricienne formée à la méthode Vittoz.
Auteure de : « L’Art de la lecture à haute voix » éditions les Acteurs du Savoir – parution Mars 2019.

Le premier Atelier-découverte se déroulera de 10h à 17h, Dimanche 29 Mars.
(Pic-nic en commun sur place)

4 Rue Léopold Robert, Métro Vavin ou Raspail.

Nombre de participants : 8 à 10 personnes maximum

Participation : 70€/personne Informations complémentaires et réservations auprès de Marc Bouriche, marc.bouriche@wanadoo.fr


Le Vendredi 13 Mars 2020 :

Le cercle des guérisseuses

Le cercle des guérisseuses


Le Samedi 18 Janvier 2020 :

Nuit de la lecture

Nuit de la lecture

Préambule au récital poétique

de la nuit de la lecture du 18 Janvier 2020

 

Les idées sur la poésie sont souvent flottantes, langue décorative pour bons sentiments, langue hermétique pour initiés, voie d’accès à la métaphysique du monde et à la mystique de vivre, ou cette expérience enchantée - ou terrifiée - de prosodier devant la classe une fable de Lafontaine ou une tirade de Racine.

Nos idées sur les poètes ne sont pas mieux établies. Sont-ils maudits et condamnés à l’asile ou à l’absinthe, à la mort prématurée, à la misère, à l’exil ou à la réclusion, au bannissement ou à l’ostracisme ou sont-ils les élus de la grande route de la vie et de la gloire posthume ou d’un Parnasse inaccessible au commun ?

Mais peut-être avons-nous un point aveugle au fond de la rétine qui nous cache cette évidence que nous sommes tous poètes en devenir puisque nous avons tous traversé les terres de l’enfance, lieu d’élection de l’expérience poétique. L’expérience poétique est un état de conscience parent de la transe créative dans lequel nous ne sommes plus séparés de ce qui est perçu par tous nos canaux de perception. Nous faisons un avec l’expérience. Cet état préfigure en cela l’expérience d’unité vers laquelle tend toute quête spirituelle.

La sortie de l’enfance s’est accompagnée d’un envahissement de la conscience par les langues mortes de la dualité imposées par la survie dans une société moderne et nous nous sommes égarés. J’entends par langue morte la langue des conventions ou des rapports de force, la langue administrative ou rationnelle des explications et de la mise en rang, la langue de l’homo economicus ou celle de la morale de quartier… etc.  Si ces langues sont nécessaires à la vie elles ne sont pas la vie.

Par des chemins toujours un peu mystérieux, certains d’entre les hommes ont gardé une telle nostalgie de cet état d’unité qu’ils vont tenter de retrouver la vision originelle de l’expérience par la voie du langage. Ils s’engagent dans le travail de la langue.

Le travail de la langue est un humble artisanat par lequel le poète pèlerine vers le Graal de l’unité perdue.  Il endosse sur le chemin quatre fonctions. Il est l’archéologue qui dégage de la poussière du temps et des langues mortes la langue vivante de l’expérience d’unité. Il est la couturière qui recoud les morceaux du monde que les langues mortes ont fragmenté pour dominer, elle rétablit les liens. Il est l’infirmière qui prend soin de la vie en prenant soin du langage. Elle redonne sens, sensation, direction, signification. Notre refuge le plus inaliénable en ces temps de fer réside dans la maison d’une langue faite sienne, incarnée. Il est enfin gardien de phare, solitaire, dans sa tour érigée entre ciel et terre. Au large du monde il éclaire sa nuit, veille sur l’océan des mots, prévient du naufrage sur les récifs de la dualité  les navires croisant sur le langage. 

 

Marc Bouriche

 

Avec les voix d’Agnès Gueuret, Colette Nys-Mazure et Jean Lavoué.
Trois poètes qui jouent leur gamme quotidienne pour éclairer notre chemin dans l’univers, saisir la vie à la gorge et lui faire rendre âme, puiser dans l’ardeur de la nature l’audace d’être des fils de lumière.

Et la vibration des cordes de Leonardo Loredo de Sá.

ESPACE PVEDA
SAMEDI 18 janvier - 19h
4 rue Léopold Robert, 75014 Paris

→ Soirée animée par Marc Bouriche, auteur, membre d’Écritures &
Spiritualités, dans le cadre de la Nuit de la lecture.

 

Entrée libre - places limitées Réservation souhaitée : colson.bernadette@orange.fr